Focus danses du Mali
Réservoir Danse – Le Garage – 8 rue André et Yvonne Meynier, 35000 RENNES
Les inscriptions se font sur Hello Asso (lien sous le texte).
Pour garantir la tenue des stages, inscription demandée avant le 26 avril 2020.
du vendredi 8 au dimanche 10 Mai 2020 – Stages de danse malienne
avec Bandjougou Coulibaly, accompagné par Lamine Traoré
et les batteurs du groupe Kowa.
CONTENU
Du traditionnel à la création : connaître approfondir une danse au à travers de son contexte culturel, historique, ethnique, social, savoir chanter le rythme, le comprendre, savoir développer des pas de solo et apprentissage apprendre d’une chorégraphie. Travail technique, autour de différents rythmes… apprentissage des fondamentaux, des pas de bases, des danses écrites pour les ballets, développement du solo et de l’improvisation.
LES PETITS PLUS
Restitution partage cercle de danse le dimanche 10 mai à l’issu du stage. Apéro, restitutions, rencontre et échanges avec les artistes… Ce moment convivial et festif est proposé pour clôturer les masters class et un espace d’expression libre et partagée, autour des rythmes et danses du Mali. L’occasion de venir taper des pieds et des mains en compagnie des artistes pédagogues.
Tarifs
1 Stage – 30€ + 5€ adhésion
2 Stages – 55€ + 5€ adhésion
3 Stages – 85€ + 5€ adhésion
Bandjougou Coulibaly
Danseur, Chorégraphe et musicien
Né à Bamako au Mali, Brahima dit Bandjougou COULIBALY s’initie à la danse, la musique et le chant dès son plus jeune âge au côté de son frère danseur, acrobate, chanteur et musicien Karim COULIBALY. Dès l’âge de neuf ans, il participe aux fêtes traditionnelles à Bamako (en tant que danseur et musicien). A 14 ans, rejeté par sa famille ne considérant pas la danse et la musique comme des métiers d’avenir, il est hébergé et nourrit pas plusieurs familles d’accueil. Cette vie lui a permis de développer une force de caractère et une patience qui seront les clefs de sa réussite.Avec un fort désir de partager son art, il quitte le Mali pour l’Europe et rejoint Bruxelles en Belgique.
Pour son enseignement Brahima dit Bandjougou puise dans les racines traditionnelles tout en y mêlant ses propres arrangements chorégraphiques et son style personnel qui l’a rendu célèbre dans la communauté artistique malienne. A Bruxelles, il décroche une bourse de danseur grâce à l’association Choryphée avec laquelle il a enseigné pendant 10 ans (1999-2010). Il a également intégré des troupes de danses contemporaines et de théâtre. Durant ces 10 années, il est intervenu dans les établissements scolaires, a fait des animations et spectacles pour enfants. Il a donné des cours réguliers et fait des stages en Belgique et à l’étranger : Italie, Japon, France, Allemagne, Hollande, Norvège, Suisse, Espagne etc… Il a participé à beaucoup de festivals : Couleur Café en Belgique, Africolor à Paris, Djansa Percussion en Belgique, Mama Africa en Italie, nombreux festivals en Afrique et au Maghreb etc…Bandjougou a fait des tournées avec le ballet national au Niger, Burkina Faso, Cote d’Ivoire, Bénin, Cameroun, Sénégal, Mauritanie, Niger, Ghana, Togo, Soudan, Libye, Maroc, Europe : Hollande, Belgique, France, Angletterre etc…et Israël. Il a participé aux spectacles : « Ségou da Monzon », « Samayana bassi » et « Soundiata Keita ».Sa mission au sein des ballets : sillonner tous les villages les plus reculés du Mali et de ses pays frontaliers afin d’observer leur danse et de déterminer leurs significations. Cette mission privilégiée lui permit de voyager dans tout le Mali et de vivre des mois durant dans beaucoup de villages au côté des seules personnes pouvant lui délivrer les secrets des danses traditionnelles souvent sacrées. Il pouvait ainsi vivre de longues semaines dans des familles inconnues. Son arrivée dans un village était toujours annoncée au chef de village qui donnait son accord pour qu’il reste chercher ce pour quoi les directeurs de ballets l’envoyaient. Vivant au rythme du village et participant à toutes les tâches du quotidien pour instaurer un climat de confiance, attendant l’occasion que se présente une fête de village. Il observait alors avec attention et ne participait qu’avec l’accord du chef. C’est lors de ces occasions que se livraient à lui les détenteurs des explications sur les danses qui se pratiquaient. Brahima a ainsi pu enrichir son répertoire de danses. De plus, durant tout le temps où il était au sein des différentes troupes et ballets il a appris à jouer de plusieurs instruments : dundun, djembé, kamel n’goni, djéli n’goni, tama. Installé en France, aujourd’hui il enseigne la danse à travers des cours réguliers, des stages, des masters class, des séminaires intensifs et des conférences. Il met un point d’honneur à expliquer ce qu’il enseigne, la signification et le contexte de chaque danse, chant et rythme joué.